II) L’aspect économique de Noël :

Publié le par Laurence, Jules, Clémence et ale

II) L’aspect économique de Noël :

 

A)L’évolution des technologies a une influence sur les cadeaux offerts :

 

 L'époque où les enfants recevaient comme cadeaux de Noël des fruits et quelques jouets artisanaux, qui nous paraissent d'ailleurs aujourd'hui « ancestraux », n'est pas si lointaine qu'on pourrait l'imaginer.

 

 En effet, il y a 10 ans encore, personne ou presque n'avait de téléphone portable. Et aujourd'hui, il représente plus 10% des ventes de cadeaux de Noël. On pourrait également prendre l'exemple des baladeurs dits « mp3 ». Leur évolution lors de ces deux ou trois dernières années et le nombre de fabricants sans cesse grandissant sur ce secteur, ont permis, comme pour bon nombre de produits, d'en faire baisser les prix, et ainsi d'être plus accessibles. Pour preuve, le fabricant Apple™, concepteur du désormais célèbre « Ipod », a déclaré qu'il s'est vendu près de 22 millions d'unités de ce produit dans le monde, rien que durant la période de  fêtes de Noël, alors que, en moins de 6 ans, il s'en serait vendu 100 millions.

 

 

 

Nous avons donc vu dans cette premiere partie que la fete de Noël, et notamment l’achat de cadeaux à cette occasion, on été très fortement influencés par l’évolution des différentes technologies telles que le multimédia ou encore la montée en puissance du phénomène Internet.

 

B) Noël : Une aubaine pour les commerçants :


1) Décembre: Un mois qui vend:

 

La fête de Noël connaît depuis plusieurs années un succès pour les commerçants, qui réalisent une grande partie de leurs bénéfices de l'année sur cette période. Nous avons vu que Noël est souvent synonyme de «cadeau(x) ».L'inflation  étant sans cesse croissante, les ménages français sont donc quelque part «contraints» de dépenser plus. Comme le montre une étude,les ménages français ont consacré en 2009 en moyenne 600 euros pour les fêtes de Noël, c'est-à-dire pour les cadeaux, les repas et les divers achats effectués pour célébrer la fête, contre 420 euros il y a 4 ans.

 

En effet, les gens confectionnent des repas plus copieux et «luxueux» qu'à l'habitude. Lors des fêtes, ils dépensent donc plus d'argent pour la nourriture: par exemple, les fruits de mer, notamment les huîtres, sont plus vendus pendant la période de Noël que durant le reste de l'année. Il en est de même pour les bûches glacées et pâtissières. On peut donc en conclure que Noël est également un moment clé pour les commerçants dans le secteur de la restauration et de l'alimentation.

En ce qui concerne les cadeaux, Noël représente une grande partie des ventes dans quasiment tous les secteurs du marché, comme, par exemple, dans le secteur du multimédia que nous avons vu précédemment. Globalement, le mois de décembre « vend» plus que les autres mois de l'année. En effet, un vendeur dans un magasin de téléphonie mobile nous a confié: « Le mois de décembre est un double mois: nous vendons deux fois plus de téléphones que pendant un autre mois de l'année! ». Les ventes de parfums quant à elles, connaissent elles aussi un réel succès: « Décembre est le mois le plus important de l'année: plus de 30 % du chiffre d’affaire annuel ! «  Affirme M.Bourriot, responsable des ventes sur Internet des magasins Marionnaud.

  On remarque ici que bons nombres de produits se vendent sur Internet, et que les commerçants ont su s'adapter à la montée en puissance de cet outil, en proposant des ventes en lignes, ce qui permet de vendre plus rapidement, et, par conséquent, plus.

2)Internet : Une alternative qui fait ses preuves :


Aujourd'hui, de plus en plus de ménages ont accès à Internet. On a vu ces dernières années se développer le commerce en ligne, qui consiste à acheter des biens via Internet, pour un prix parfois inférieur à celui que l'on trouve dans le commerce. C'est justement comme cela que les commerçants proposent aujourd'hui leurs produits.

Les ventes par Internet sont de plus en plus populaires, car elles sont pratiques. En effet, les gens n'ont plus à se déplacer, ce qui évite par ailleurs des attentes aux caisses des magasins, mais cela permet aussi de trouver le produit recherché, ce qui n'est pas forcément gagné lors des fêtes de Noël, où les ruptures de stock sont fréquentes. En 2009, les ventes en lignes ont représenté environ 76% des achats de cadeaux, ce qui est par rapport à 2005, une progression de 26 %. De nos jours, la plupart des grandes enseignes proposent ce genre de services .Cette progression conséquente incite de nouveaux phénomènes comme la vente des cadeaux qui ne convient pas après Noël. Cela montre vraiment l’aspect commercial.

On peut donc en conclure que tout est ici organisé pour, non seulement répondre aux demandes des consommateurs, mais aussi pour faire le maximum de profits, en exploitant l'outil très populaire et mondial qu'est Internet.

 

Nous avons vu dans cette deuxième partie que les cadeaux offerts ont énormément évolués: on constate aujourd'hui qu'il y a un engouement pour les produits dits «multimédias», tels que les baladeurs, comme nous l'avons présenté. On s'aperçoit également que les ménages consacrent un budget de plus en plus élevé pour les fêtes de Noël, et que les commerçants ont su s'adapter, en proposant notamment les ventes en ligne, ce qui leur permet de faire plus de profits: on a donc réellement un enjeu commercial ainsi qu'économique autour de la fête de Noël.

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